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« Au fin fond de l’Univers, à des années et des années-lumière de la Terre, Veille celui que le gouvernement intersidéral appelle. Quand il n’est plus capable de trouver une solution à ses problèmes, Quand il ne reste plus aucun espoir… »
Salut les loustics!
Série inoubliable des années 80, avec un générique mythique (selon un sondage IPSOS-La Croix réalisé sur un échantillon de 1296 quadras, le « Capitaine Flam » arrive en première position des génériques chantés lorsqu’on leur leur demande « Tiens, vas-y, chante moi un générique de dessin animé des années 80 au hasard ! », suivi de près par « Les Cités d’Or » et « Piou Piou petit poussin »), Le Capitaine Flam a marqué toute une génération de loustics.
« Kyaputen Fyūchā » (littéralement « Capitaine Future avec une patate dans la bouche ») est une série animée de 52 épisodes produite par la Toêi Animation en 1978 (40 ans cette année !). Elle connait un immense succès et est rapidement exportée un peu partout dans le monde, au Canada, en Amérique latine, en Asie et bien sûr en Europe (Allemagne, Belgique, Italie, Espagne, France). Chez nous, elle débarque en 1981, où elle est diffusée sur TF1 dans les « Visiteurs du mercredi », « Mer-cre-dis-moi tout » puis dans « Croque Vacances ».
Ce que vous ignorez peut-être, c’est que la série est adaptée d’une série de romans de science-fiction écrits par Edmond Hamilton dans les années 40.
Enfant, Curtis Newton, alias le Capitaine Flam/Future, voit ses parents se faire assassiner. Il grandit sur la Lune, élevé par deux androïdes créés par son père et par un savant renommé, le professeur Simon Wright. Celui-ci en est réduit à son seul cerveau, habilement conservé dans du formol comme dans la galerie des horreurs du Museum d’Histoire Naturelle. Les deux androïdes sont bien sûr Crag, le robot de métal, et Mala, le polymorphe.
Viennent se joindre à cette joyeuse équipe :
– Johann Landore, l’agente du gouvernement intersidéral amoureuse du Capitaine,
– Ken Scott, le « petit copain » du Capitaine. (C’est pas moi qui le dit, c’est le générique!) Peu présent dans les romans, son personnage a été boosté dans la série pour d’évidentes raisons commerciales.
– Ezla, alias « le Professeur Procyon », supérieur de Johann et meilleur ami du Capitaine,
– Et Limaye et Frégolo, les créatures rigolotes, animaux familiers de Crag et Mala. On pourrait penser qu’elles ont été créées pour « faire du jouet », mais elles apparaissent bien dans les romans, déjà dans leur rôle de « comic relief ».
Bien sûr, on n’oubliera pas le célèbre CyberLab, le vaisseau du Capitaine qui est aussi un laboratoire ultra-perfectionné.
Côté histoire, la série animée est une adaptation assez fidèle des romans. Elle est assez innovante dans la mesure où chaque roman, 13 en tout, fait l’objet de 4 épisodes à suivre, ce qui laisse le temps de bien développer l’intrigue sans trop la simplifier. On pourrait presque dire qu’il y a un long-métrage animé par roman ! (Je ne sais pas trop ce dont vous vous en rappelez mais moi, à l’époque, ça me donnait plutôt l’impression de ne jamais avoir les débuts et les fins des histoires…)
Mais nous sommes sur une radio, alors parlons musique ! Si la vidéo du générique est bien celle de l’original japonais, la musique n’a rien à voir.
La BO japonaise a été composée par Yuji Ono, à qui l’on doit également la musique de Cobra, et certains thèmes de Lupin III, notamment ceux du Château de Cagliostro de Miyazaki. Ces trois BO ont effectivement en commun ce ton très jazz, voire funky.
Le générique français, lui, a été composé par Jean-Jacques Debout, mari et compositeur attitré de Chantal Goya. C’est avec elle notamment, qu’il a créé les célèbres spectacles musicaux pour enfants : la Forêt Magique, le Soulier qui vole, la Planète Merveilleuse, etc. Et c’est bien sûr à lui que l’on doit des succès interplanétaires comme Pandi-Panda, Bécassine, M. le Chat Botté ou Un Lapin. De façon amusante, ce dernier titre a été co-écrit avec Roger Dumas, acteur et parolier, avec qui JJD composera le générique du Capitaine Flam.
Bien sûr, on ne saurait parler d’un générique sans parler de son génial interprète, l’immense Richard Simon qui chantmblmmmblrmm.
Mais parlons d’autre ch…
Lutin – Père Noël ! Père Noël!
FrozenoWL – Arrête de m’app… oh et puis laisse tomber… Quoi, qu’est-ce que tu veux ?
Lutin – On est plusieurs à ne pas avoir bien entendu ce que vous avez dit sur le chanteur, là, Richard Simon.
FrozenoWL – Mais j’ai pourtant été parfaitement clair. Bon, laisse-moi enchaîner, veux-tu ?
Lutin – Non, mais je vous assure : n’est-ce pas les loustics ?
Loustics (en chœur)- IL A RAISON : ON A RIEN ENTENDU !!
FrozenOwl – Non, mais là, on a plus trop le temps. Et puis…
Lutin – Mais on veut savoir !
Loustics (en chœur) – OUIIIIIII !!!
FrozenOwl – Gniiiii… Bon. OK. JE N’AI RIEN TROUVE SUR RICHARD SIMON ! Il n’a fait que ça dans sa vie à part un titre obscur avec Janny Loseth que je sais même pas qui c’est, et il a complètement disparu du circuit ! IL N’A RIEN FAIT D’AUTRE, RIEN !! NADA ! QUE DALLE !!
CA VA, VOUS ETES CONTENTS ?!!
Lutin et loustics (terrorisés) – …
FrozenOwl – Bon, reprenons. Ah ben c’est malin, je sais plus où j’en suis maintenant… Bon, allez, générique !
(Quel talent, ce Cochise !)
Bien sûr, Jean-Jacques Debout à tous les droits du générique. C’est donc très naturellement qu’il a proposé à sa compagne de le reprendre au format techno en 2002 sous le titre de « La Chevauchée du Capitaine Flam », qui est en fait le titre original. (Des chevaux dans l’espace, mais bien sûr…)
Mmm, ça ne vous dit rien ?
Vraiment ?
Essayez voir : gardez la même musique et remplacez les paroles par « En avant, combattants de la lumière, notre vie, vous l’avez entre vos mains, etc. ». Eeet oui…
Allez, une page de publicité ! (Faut pas croire, ça coûte cher, ces émissions. Faut payer le studio, l’illustrateur, les lutins, et tout…)
« Vous en avez assez de vos vieux génériques ? Vous n’en pouvez plus de réécouter sans arrêt les mêmes rengaines ? Essayez PORYSALESSE !
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En seulement 2 minutes d’application, à raison de trois accords et d’une dizaine de rimes déclinées à l’infini, les molécules actives ABProd imprègnent les neurones du loustic et nettoient toute forme de jugement critique. Résultat : un générique lisse et impeccable, débarrassé de toutes scories d’originalité et de créativité.
PORYSALESSE, nettoyeur de générique depuis 1987!
(Et pour le recyclage de vos scénarios de sitcoms, choissisez Porysalesse Studio !) »
Tchô, les loustics, à la prochaine !
Le petit Kendy Monnerville nait en 1979 sous le chaud soleil de la Martinique. L’enfance de Ti Ken est bercée par les rythmes insulaires...
elloustico
Le 8 avril 2018 à 15 h 31 min
Quel plaisir de te lire lutin… euh pardon, quel plaisir de te lire Froz et bravo pour ce numéro spécial consacré au Capitaine ! Ce qui nous rappelle à tous que le flam ne doit jamais s’éteindre et qu’il n’est jamais guère loin du feu.
L’inspecteur Gluglu et sur le coup pour Richard Simon, j’espère qu’il en sera plus sur ce mystérieux chanteur.
Saperlipopette, une autre question me vient brusquement en tête, qui chante le générique Transformers, pour un monde meilleur ?
Une interrogation de plus ! 😮
Bon week-end !!